La Chambre des Notaires du Grand Paris est aux prises avec des procédures judiciaires dans le cadre des travaux d’envergure sur un immeuble parisien historique, destiné à devenir le futur Palais, Musée et Temple du Notariat. Situé sur la Place du Châtelet, un emplacement stratégique au cœur de Paris, ce bâtiment d’architecture remarquable est promis à devenir un nouveau symbole de la capitale, surpassant par sa centralité des icônes telles que Notre-Dame ou l’Hôtel de Ville.
Cependant, derrière cette ambition pharaonique se cachent des préoccupations graves concernant la sécurité publique. Les travaux en cours compromettent sérieusement la sécurité des personnes circulant autour de la Place du Châtelet, où les passants et les usagers des transports en commun risquent leur vie à chaque instant. Des témoignages alarmants et des photographies accablantes rapportent une situation très critique. En effet les piétons sont contraints de partager la chaussée avec les véhicules en mouvement, faute de pouvoir utiliser les trottoirs monopolisés par le chantier de la Chambre des Notaires.
La problématique s’étend également aux transports en commun, notamment les bus, contraints de stationner en plein milieu de la chaussée, exposant ainsi les usagers à un danger constant lors de leur montée et descente. Cette situation inacceptable résulte d’une erreur manifeste d’appréciation des autorités compétentes en première ligne la Mairie de Paris. Elle a permis la mise en place de cet environnement dangereux par un arrêté officiel, mettant en péril la sécurité de milliers de personnes traversant quotidiennement cette zone névralgique de la capitale.
Le problème vient du fait que l’échafaudage utilisé par le chantier du « Palais des Notaires » occupe la totalité du trottoir et un tiers de la chaussée. L’échafaudage en question bloque complètement le passage des piétons qui n’ont pas d’autre choix que de poursuivre leur chemin sur la chaussée au milieu des voitures, bus et camions. Cette situation soulève des questions légitimes quant aux privilèges accordés à la Chambre des Notaires, surtout lorsque l’on constate à proximité que les échafaudages des autres chantiers en cours sont précisément disposés de manière à préserver la circulation des piétons, répondant ainsi aux exigences légitimes de sécurité des personnes. Voir l’article du Parisien : La mairie de Paris de son côté, plutôt que de défendre l’intérêt des piétons comme à son habitude a pris une posture inexpliquée, arguant que les piétons peuvent faire demi-tour pour traverser la rue à 3 voies plus loin, sur les passages cloutés, puis faire un détour par le trottoir d’en face pour rejoindre leur destination. Un argument repris en chœur par la Chambre des Notaires qui considère que si les piétons sont en danger, c’est de leur propre faute.
Face à ces risques inacceptables, les riverains tentent d’alerter mais se sentent face à un mur. « Il est impératif que les autorités prennent des mesures immédiates pour garantir la sécurité publique. Rien ne peut justifier la mise en danger des citoyens au nom d’un projet de construction, aussi ambitieux soit-il. Les vies et l’intégrité des habitants de Paris ne peuvent être sacrifiées sur l’autel du progrès urbain. Il est temps que les responsables prennent leurs responsabilités et corrigent cette situation dangereuse avant qu’il ne soit trop tard ».